Ce n’était rien qu’une petite lettre de remerciements, mais sincère et chaleureuse, elle a «fait chaud au cœur» de ceux qui l’ont reçue : les pompiers de la presqu’île de Rhuys dans le Morbihan…
Il est ainsi de «petits riens» dont l’effet se trouve décuplé par ce qu’ils expriment et ce qu’ils représentent : un geste, une simple démarche, de partage, d’empathie, de solidarité… Quelque chose qui vient «tout droit du cœur» et va «droit au cœur», qui ne coûte rien mais apporte beaucoup; un petit souffle d’humanité qui, tel un rayon de soleil dans un jour gris, illumine l’instant, et la vie.
C’est sans doute ce qui a poussé les pompiers concernés à exprimer en retour leur émotion et leur reconnaissance à l’expéditrice de cette lettre, par un message posté sur la page Facebook du «Dragon 56» de la Sécurité Civile…
Les faits sont, en eux-mêmes, somme toute, relativement banals et plutôt anecdotiques, mesurés à l’aune de la marche du monde : au début des dernières vacances d’été, une adolescente de 12 ans, originaire de Pacé, en Ille-et-Vilaine, est soudain prise de convulsions et commence à se noyer, alors qu’elle se baigne sur la plage des Govelins à Saint-Gildas-de-Rhuys.
Secourue par d’autres baigneurs, qui la sortent de l’eau, puis par deux gendarmes de Redon, eux aussi en vacances, qui effectuent les gestes de réanimation et appellent les secours, elle est ensuite prise en charge par les pompiers et évacuée au CHU de Nantes par l’hélicoptère «Dragon56» de la Sécurité Civile…
A l’hôpital, une anomalie cardiaque est détectée, exigeant une intervention chirurgicale d’urgence. Et, presque totalement rétablie deux mois plus tard, la jeune fille écrivait donc début septembre une sympathique lettre de nouvelles et de remerciements à ses sauveteurs.
Voilà. Ce n’était rien que cela !
Mais c’était beaucoup pour les pompiers qui en ont été très touchés, à une –triste– époque où nombre de leurs camarades sont agressés, de plus en plus souvent caillassés lors d’interventions…
C’est quelque chose pour tous ceux qui se dévouent pour les autres, à une époque où le simple «merci» vrai, venant du cœur, se raréfie…
«… Je tenais à vous remercier du fond du cœur pour tout ce que vous avez fait pour moi, c’est grâce à des gens comme vous que, parfois, des vies sont sauvées…», écrivait cette jeune adolescente.
Oui : rayon de soleil dans la grisaille, lueur d’espérance… Et invitation à la gratitude !