Une grande partie des 600 000 tablettes d’argile, retrouvées en Mésopotamie, datant notamment de l’ère babylonienne, sont restées difficilement lisibles, voire obscures, car très endommagées, jusqu’à ce que tout récemment, une équipe d’informaticiens israéliens, spécialisés en archéologie, aient l’idée d’utiliser l’intelligence artificielle pour tenter de les décrypter…
Ainsi, ils ont amené, par apprentissages successifs, ce réseau informatique à être capable de comprendre le sens d’un texte, et de trouver 9 fois sur 10 sans erreur un mot manquant…
En appliquant ce procédé à des écrits babyloniens (datant d’environ 400 ans avant J.C.), ils ont réussi à reconstituer nombre de parties manquantes et saluent cette technique très prometteuse, qui n’en est qu’à ses débuts !
(H.C.)