Ce ne sont que quelques mots – trois dans le texte grec d’origine – et des plus simples… mais ils sont parmi les plus étonnants de l’évangile ! Un petit commentaire que Matthieu, l’auteur inspiré par l’Esprit Saint, introduit dans des paroles du Christ qu’il transmet, comme un appel : «Que celui qui lit comprenne» / «Que le lecteur fasse attention»… (év. de Matthieu, ch. 24, v. 15).
Une mise en garde solennelle, qui pouvait – qui peut – passer inaperçue, alors qu’elle était là pour souligner l’importance vitale des événements annoncés, et que nombre des premiers lecteurs de l’évangile de Matthieu vivraient moins de 40 ans plus tard !
L’évangéliste, «divinement averti», profondément conscient de l’urgence des temps et de l’enjeu des événements à venir, mais aussi du risque de ne «rien voir venir», a voulu alerter quiconque lirait ces lignes si cruciales…
Mais, reprenant pour ces circonstances-là les mots du prophète Esaïe concernant la venue du Messie, l’on pourrait aussi poser cette question : «Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? A qui «le bras de l’éternel» a-t-il pu se révéler ?…»
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