La montée vers les grottes, dans ce paysage désertique, était abrupte et quelque peu glissante… cependant, si mes souvenirs sont bons, moins difficile que celle que nous avions effectuée bien des années auparavant pour atteindre Massada…

Le pasteur C. Le Cossec et moi-même étions coutumiers de ces visites «sur le terrain», voulant toujours, lors de nos enquêtes et reportages, découvrir la réalité, tant des lieux que des personnes, spécialistes ou témoins en divers domaines et disciplines.

Les grottes de Qumrân impressionnaient; certes par l’aspect  de ces cavités profondes, mais surtout par leur rôle historique dans la conservation des précieux manuscrits enfouis dans des jarres, cachées et protégées de la destruction que des hommes auraient pu effectuer ou de l’outrage irréversible des siècles.

Ces manuscrits ont été découverts en «leur temps», c’est-à-dire quand Dieu a voulu qu’ils le soient, apportant aux textes bibliques transmis l’accréditation irréfutable qui mettait en pièces les allégations des rationalistes de tous bords,

et au contraire confortaient la foi paisible en la Parole de Dieu, transmise au cours du temps, et sur laquelle, aujourd’hui, comme par le passé, l’Éternel veille…

Comme l’a déclaré le prophète Ésaïe de la part de Dieu :

«… Ainsi en est-il de ma parole qui sort de ma bouche; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté, et accompli avec succès ce pour quoi je l’ai envoyée»  (Ésaïe: ch. 55, v. 11).

______________

Et cela est tout aussi réel dans la perspective eschatologique que pour chaque être humain auquel la Bible s’adresse.

Pasteur Yvon Charles